Questionnaire

Question 2

Avez-vous un véhicule immatriculé à votre nom aux États-Unis?

Parce que vous avez un véhicule immatriculé à votre nom

Les informations relatives à l’immatriculation incluent votre adresse de domicile. ICE a toujours demandé aux DMVs de les aider à identifier les personnes reliées aux adresses enregistrées afin de les traquer.

Les numéros de plaque d’immatriculation permettent une géolocalisation en temps réel par le biais de lecteurs de plaques d’immatriculation (ALPRs). Ces appareils photos ultra rapides photographient la plaque d’immatriculation d’une voiture, horaires et coordonnées géographiques inclus. Les appareils photos des ALPRs peuvent se trouver sur les voitures de police, les feux de circulation, les panneaux de signalisation routière, les ponts, ou dans les parkings de stationnement. Ils ont la capacité de photographier toutes les plaques d’immatriculation qui passent. Les organismes policiers, les courtiers en données, les compagnies d’assurance, et les parkings de stationnement collectent cet historique précis de géolocalisation. Beaucoup partagent ou vendent ces données à ICE et à DHS.

Les sociétés privées, telles Vigilant Solutions (Solutions Vigilantes), et les autorités policières locales recueillent et utilisent les données saisies par les ALPRs. Et toutes partagent les données avec ICE. Ensuite, DHS peut accéder aux données par le biais du Système Automatisé de Ciblage (ATS) et IDEN/HART, parmi d’autres outils et systèmes de données de DHS.

Pour voir quelles bases de données vous suivraient si vous aviez répondu non, cliquez sur Non.

Si vous n’avez pas de voiture, vivez-vous avec quelqu’un qui en a une, ou qui conduit régulièrement la voiture de quelqu’un d’autre? Si c’est le cas, vous pourriez être associé à leur véhicule dans diverses bases de données — surtout que DHS utilise davantage d’outils de cartographie relationnelle et de prédiction pour la criminalisation des données.

Pour voir quelles bases de données vous suivraient si vous aviez répondu oui, cliquez sur Oui.

monstre(s) accumulé(s) jusqu’à présent.
11 autres questions

Voyons vos résultats!

Parmi les 13 monstres de ce questionnaire, il semblerait que vos données soient pistées par:

Mais il est possible qu’il existe d’autres bases de données moins importantes qui ne sont pas inclues dan ce questionnaire.

Vous vous demandez peut-être “Que pouvons-nous faire?”

Et maintenant?

Pour en savoir plus, lire: Extrait du rapport De la criminalisation des Données à l’Abolition de la Prison

Comment Agir

En Savoir Plus sur ce Questionnaire

Il n’existe aucune base de données unique qui permettrait à ICE de trouver une liste exhaustive de toutes les personnes passibles d’expulsion.

Pour palier à cela, le Département de la Sécurité Intérieure procède à des recherches croisées entre les multiples ensembles de données existants. Il utilise les informations issues des voyageurs internationaux, des détenteurs de visa, et des fichiers d’arrestation et de condamnation. Ces ensembles de données ne sont pas toujours fiables quant à la détermination du statut juridique d’une personne. Ils sont également profondément défectueux, racistes et xénophobes.

DHS achète de plus en plus de données auprès des entreprises privées pour complémenter ses propres bases de données, comme les archives d’historiques de localisation, les fichiers de reconnaissance faciale et vocale, et les scans d’iris. Les outils de l’intelligence artificielle utilisent ces données pour prédire les comportements  et en déduire des relations entre les gens, les endroits, et les objets (comme les véhicules).

Nous avons passé des mois à examiner les bases de données et le partage des données. Mais les fournisseurs et les technologies changent continuellement, et de nombreux systèmes de données du gouvernement sont marqués par le secret. Nous ne prétendons pas que les bases de données répertoriées ici forment une liste exhaustive, ce qui est une tâche impossible. Nous espérons plutôt que cet outil donne une idée du réseau enchevêtré et complexe que représentent l’extraction et la criminalisation des données.

La lutte contre l’exploitation des migrants, la "sécuritisation" raciste de la frontière, et la déportation est une lutte contre la criminalisation des données. C’est un combat pour l’auto-détermination collective et pour se libérer de l’emprise des données. Pour en savoir plus, lire un extrait de notre rapport De la criminalisation des Données à l’Abolition de la Prison.