Questionnaire

Question 4

Avez vous déjà pris un vol international à destination des États-Unis, ou en provenance des États-Unis vers une destination internationale?

Lorsque vous vous enregistrez sur un vol international à destination de, en Provence de, ou qui survole les États-Unis, vos données personnelles et votre itinéraire sont partagés avec la Police des Frontières et des Douanes (CBP). CBP les reçoit par le biais du Système Avancé d’Informations des Passagers (APIS). Un officier de CBP ou de TSA scanne votre passeport ou pièce d’identité, et obtient ainsi votre nom, date de naissance, et nationalité. Qui peuvent à leur tour être utilisés pour obtenir les informations de votre vol. Ces données sont utilisées pour créer les “manifestes des passagers”, qui sont les fichiers commerciaux des compagnies aériennes transmis à CBP pour vérification en temps réel. CBP vérifie chacun des passagers avant l’embarquement.

ICE peut également s’inscrire à TECS/ICM pour recevoir des notifications. Ces “lookouts” (“postes de guets”) les informe si une personne sous leur surveillance s’apprête à voyager à l’international.

Les systèmes de données que vous pourriez rencontrer si vous voyagez à l’international incluent Passenger Name Records (PNR, Fichiers des Noms des Passagers), Automated Targeting System (ATS, Système Automatique de Ciblage), Analytical Framework for Intelligence (AFI, Cadre Analytique du Renseignement), des prestataires indépendants qui traitent les réservations et les achats, et les bases de données commerciales des compagnies aériennes.

Pour voir quelles bases de données vous suivraient si vous aviez répondu non, cliquez sur Non.

Si vous avez déjà traversé une frontière

Vous pouvez être fiché/e dans ces systèmes même si vous n’avez pas voyagé en avion. Si vous avez traversé un poste frontalier Américain en voiture, en bus, par bateau, ou à pieds, vous avez un fichier permanent archivé qui détaille votre voyage et votre identité.

Les systèmes de données auxquels vous avez peut-être eu à faire incluent le Système Avancé d’Informations des Passagers (APIS) et TECS/ICM.

Pour voir quelles bases de données vous suivraient si vous aviez répondu oui, cliquez sur Oui.

monstre(s) accumulé(s) jusqu’à présent.
9 autres questions

Voyons vos résultats!

Parmi les 13 monstres de ce questionnaire, il semblerait que vos données soient pistées par:

Mais il est possible qu’il existe d’autres bases de données moins importantes qui ne sont pas inclues dan ce questionnaire.

Vous vous demandez peut-être “Que pouvons-nous faire?”

Et maintenant?

Pour en savoir plus, lire: Extrait du rapport De la criminalisation des Données à l’Abolition de la Prison

Comment Agir

En Savoir Plus sur ce Questionnaire

Il n’existe aucune base de données unique qui permettrait à ICE de trouver une liste exhaustive de toutes les personnes passibles d’expulsion.

Pour palier à cela, le Département de la Sécurité Intérieure procède à des recherches croisées entre les multiples ensembles de données existants. Il utilise les informations issues des voyageurs internationaux, des détenteurs de visa, et des fichiers d’arrestation et de condamnation. Ces ensembles de données ne sont pas toujours fiables quant à la détermination du statut juridique d’une personne. Ils sont également profondément défectueux, racistes et xénophobes.

DHS achète de plus en plus de données auprès des entreprises privées pour complémenter ses propres bases de données, comme les archives d’historiques de localisation, les fichiers de reconnaissance faciale et vocale, et les scans d’iris. Les outils de l’intelligence artificielle utilisent ces données pour prédire les comportements  et en déduire des relations entre les gens, les endroits, et les objets (comme les véhicules).

Nous avons passé des mois à examiner les bases de données et le partage des données. Mais les fournisseurs et les technologies changent continuellement, et de nombreux systèmes de données du gouvernement sont marqués par le secret. Nous ne prétendons pas que les bases de données répertoriées ici forment une liste exhaustive, ce qui est une tâche impossible. Nous espérons plutôt que cet outil donne une idée du réseau enchevêtré et complexe que représentent l’extraction et la criminalisation des données.

La lutte contre l’exploitation des migrants, la "sécuritisation" raciste de la frontière, et la déportation est une lutte contre la criminalisation des données. C’est un combat pour l’auto-détermination collective et pour se libérer de l’emprise des données. Pour en savoir plus, lire un extrait de notre rapport De la criminalisation des Données à l’Abolition de la Prison.